Actualité Hypothécaire: Qu’est-ce qui cause la hausse des prix des maisons?
Qu’est-ce qui cause la hausse des prix des maisons? Nous pouvons mettre la faute sur le dos de nos parents, mais aussi sur l’état de l’économie actuelle. Pour cette édition de l’actualité mensuel hypothécaire, nous avons effectué une recherche approfondie des prix immobiliers des grandes métropoles canadiennes, pour élaborer des pistes pour répondre à la question.
Il y a quelques semaines, nous avons publié un article sur les principales statistiques liées au marché hypothécaire provenant du rapport annuel de l’ACCHA qui est publié à tous les ans afin de nous informer sur les mises à jours des statistiques et données du marché hypothécaire. La plus intéressante était certainement le fait que plus de propriétaires ont opté pour une hypothèque variable. En fait, 20% des nouveaux propriétaires ont choisi un taux variable en 2014, ce qui équivaut à une augmentation de 11% par rapport à 2013. Cette décision a contribué à la baisse du taux hypothécaire moyen des achats immobilier effectués en 2014 (passant de 3.23% en 2013 à 2.89% en 2014).
Ce qui nous a semblé le plus intéressant dans le rapport était en lien avec les mise-de-fonds. L’ACCHA a constaté que la moyenne des mises de fonds sur une première maison n’a pas changé depuis 35 ans et se situe toujours à 21%. Par contre, le nombre de gens qui sont devenus propriétaires pour la première fois et qui ont du dépendre de l’aide de leurs parents pour la mise de fonds est en croissance de 2010 à 2014. Ceci peut être une conséquence de la hausse des prix des maisons dans les milieux urbain. De ce que nous dit le rapport, 11% des nouveaux propriétaires ont reçu leur mise de fonds sous forme de cadeau de la part de leurs parents et 6% l’ont reçu sous la forme d’un prêt. Ceci est une augmentation de 6% des acheteurs qui ont reçu de l’argent de leur famille par rapport aux niveaux enregistrés en 2000. Le montant qui à été prêté reste quasi-identique.
Donc, si les parents doivent offrir l’argent à leurs enfants, comment est-ce que cela affectera le marché immobilier? Le rapport estime que ces mises de fonds ‘cadeaux’ ne sont pas un facteur important dans le marché. Cependant, il est difficile de croire que la hausse d’aide parentale n’a pas contribué à la hausse des prix de maison d’une façon ou d’une autre.
Le prix des maisons est supporté par l’économie sous-jacente
Le mois dernier, nous avons évalué l’état du marché immobilier de Vancouver qui continue de nous chambouler avec sa croissance fulgurante. Ce mois-ci, plusieurs rapports confirment que l’économie sous-jacente est en cause des niveaux des marché immobiliers au Canada, incluant les marchés de Vancouver et Toronto.
L’immigration au Canada et en Colombie-Britannique (les résidents du Canada qui déménagent en C-B à partir d’autres provinces) supporte la croissance des prix du marché immobilier à Vancouver (plus que nous le croyons!). D’un autre coté, la SCHL cherche afin de trouver la raison pour laquelle le marché immobilier canadien est plus dispendieux qu’aux États-Unis depuis 2006. Le prix moyen des maisons à la fin de l’année 2013 était d’environ $400,000 comparativement à $250,000 aux USA d’après CBC News.
La variable d’accessibilité financière qui sert à déterminer le revenu des ménages nécessaire pour l’achat d’une maison par rapport à la valeur du marché à augmenté pour tous les types de maison dans le troisième trimestre en 2014 (une augmentation de cette variable signifie une détérioration de l’accessibilité à la propriété). Pour les bungalows, l’indice RBC à Vancouver à augmenté de 1.6% pour atteindre 83.6%. Pour les maisons à deux étages, la croissance est de 0.4% pour un total de 85.6%. C’est donc dire que pour pouvoir effectuer l’achat d’une propriété résidentielle à Vancouver, cela prendrait 85% de votre revenu avant taxe.
C’est difficile d’imaginer que ce genre de prix immobilier peut être influencé par l’immigration et d’autres raisons économiques. Malheureusement, ce mois-ci encore, nous ne nous en sortirons pas avec des réponses conclusives.